L’assurance-vie est un produit d’épargne et de placement très prisé pour sa souplesse et ses avantages fiscaux. Cependant, la fiscalité des assurances-vie peut s’avérer complexe, et il est important de bien comprendre les règles pour remplir correctement sa déclaration d’impôts. Cette fiche pratique vous guide à travers les différentes facettes de la fiscalité des assurances-vie et vous donne quelques conseils pour remplir votre déclaration d’impôts en toute sérénité.
Rappel sur l’assurance-vie
L’assurance-vie est un contrat d’assurance qui permet de se constituer une épargne, préparer sa retraite ou transmettre un capital à ses proches en cas de décès. Les contrats d’assurance-vie peuvent être souscrits auprès d’assureurs, de banques ou de conseillers en gestion de patrimoine. Les fonds investis peuvent être répartis entre différents supports : fonds en euros (capital garanti), unités de compte (plus risquées, mais potentiellement plus rentables) ou un mix des deux.
La fiscalité des rachats (retraits)
Les rachats partiels ou totaux effectués sur un contrat d’assurance-vie sont soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux. Cependant, la fiscalité dépend de la durée du contrat :
- Avant 4 ans : les gains sont soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 % ou à l’impôt sur le revenu selon le choix du contribuable.
- Entre 4 et 8 ans : un abattement annuel de 1 500 € pour un célibataire (3 000 € pour un couple) est applicable. Au-delà, les gains sont soumis au PFU de 30 % ou à l’impôt sur le revenu.
- Après 8 ans : un abattement annuel de 4 600 € pour un célibataire (9 200 € pour un couple) est applicable. Au-delà, les gains sont soumis à un prélèvement forfaitaire de 7,5 % ou à l’impôt sur le revenu.