Le vert est la couleur de la semaine sur des marchés boursiers qui retrouvent le sourire après les émois de janvier. Les résultats des entreprises entretiennent le rebond, en attendant cet après-midi une indication importante pour la politique monétaire aux Etats-Unis : l’inflation du mois de janvier, qui pourrait encore crever un plafond qui remonte au mois de juin 1982, quand Ronald Reagan officiait à la Maison Blanche et que les charts avaient consacré Ebony & Ivory dans la chanson et E.T. l’Extraterrestre au cinéma.
Les marchés boursiers étaient en pleine forme hier, ce qui a permis à l’indice large européen STOXX Europe 600 de s’offrir une troisième séance de hausse consécutive et de réduire à 4,6% le retard sur son cours au 31 décembre dernier. Deux secteurs continuent à largement se distinguer, la banque et le pétrole, dont les représentants trustent le haut du palmarès. Deux paradoxes ambulants, puisque les banques signent en général (poke Crédit Suisse) les meilleurs résultats de leur histoire malgré la pandémie, grâce au quoi qu’il en coûte des banques centrales. Quant aux valeurs pétrolières, elles défient toujours les beaux discours environnementaux.