Les investisseurs ont l’air d’avoir retrouvé leur goût du risque depuis hier et le réveil de la Chine. La Fed a fait ce que le marché attendait d’elle, ni trop belliciste, ni trop molle. Pendant ce temps, le pétrole reflue. En Ukraine, les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent et les pourparlers se déroulent toujours à l’ombre des combats. Quand on mélange tout ça, on se retrouve avec des indices actions en hausse.
Ne comptez pas sur moi pour vous expliquer ce qui se passe cette semaine sur les marchés actions, je n’y comprends rien. Ah si, il y a quand même quelque chose que j’ai saisi, c’est le fait que le baril de pétrole tend plus vers 100 USD que 200 USD et, surtout, le changement radical de ton de la Chine vis-à-vis de son soutien à l’économie. Depuis plusieurs trimestres et jusqu’à avant-hier, Pékin pratiquait une politique de harcèlement systématique contre les secteurs qui prenaient un peu trop de largesse avec la ligne du parti. Un bon ramponneau dans la mâchoire des géants technologiques trop envahissants. Un gros bourre-pif dans la face des promoteurs immobiliers aux pieds d’argile. Ou une jolie beigne quand les producteurs de métaux faisaient flamber les prix. Mais hier, le parti communiste chinois a totalement inversé son discours en se montrant d’une ouverture d’esprit un peu suspecte sur l’immobilier, la technologie et plus globalement le soutien économique. C’est ce qui a alimenté un spectaculaire rebond des indices hier en Chine continentale et à Hong Kong, et continue à le faire aujourd’hui.