Il n’y a pas si longtemps, on discutait atterrissage en douceur de l’économie américaine avec un changement de politique monétaire ferme mais bienveillant, réduction des goulets d’étranglement logistiques mondiaux et disparition progressive du coronavirus. C’était il y a deux semaines. Depuis, tout a été bouleversé par l’invasion russe de l’Ukraine. Les marchés financiers continuent à payer un réveil tardif.
Je ne sais plus qui a dit en fin de semaine dernière dans la rédaction de Zonebourse, “avec un peu de chance, ça va rebondir lundi“, mais je vous promets de trouver le coupable et de le jeter dans le lac (nota bene : cette blague ne fonctionne que si vous savez que nos locaux sont installés à Annecy). La vérité, c’est qu’il aurait pu avoir raison. Il faut s’y faire, personne ne sait où nous emmène le conflit entre la Russie et l’Ukraine. Mais j’ai quelques pistes à vous soumettre. L’Histoire n’est pas une science exacte, même si les mêmes causes produisent souvent les mêmes effets. L’économie n’est pas une science exacte non plus, mais elle est basée sur des chiffres et permet de constater à chaud les bouleversements à l’œuvre, et c’est de cela dont je vais parler ce matin.