Economie : 10 classiques à (re)lire

Dans le cadre de notre rubrique le “graph et la plume”, nous vous proposons notre sélection de classiques de l’économie à lire et à relire.

The Price of Inequality: How Today’s Divided Society Endangers Our Future de Joseph Stiglitz

The Price of Inequality: How Today’s Divided Society Endangers Our Future, écrit par le prix Nobel d’Economie Joseph Stiglitz, propose une analyse approfondie des défis auxquels le capitalisme moderne est confronté. Il y décrit comment les inégalités croissantes, la faiblesse des mécanismes de réglementation et la déréglementation des marchés peuvent entraîner des crises systémiques, tout en expliquant comment ces mêmes mécanismes peuvent être utilisés pour créer des systèmes plus stables et plus résilients. Il examine également les implications des politiques économiques mises en place pour lutter contre la grande récession et discute des mesures qui pourraient être prises pour réduire les inégalités et promouvoir une croissance économique durable. Stiglitz aborde également des questions telles que le libre-échange, la privatisation des services publics et la dette publique. Enfin, le livre examine les conséquences sociales des crises économiques et décrit comment nous pouvons apprendre des erreurs du passé pour éviter de les reproduire à l’avenir.

The End of Poverty: Economic Possibilities for Our Time, de Jeffrey Sachs

Dans cet ouvrage, Jeffrey Sachs explore les stratégies nécessaires à la réduction de la pauvreté dans le monde. Sachs propose une approche globale pour la réduction de la pauvreté, en se concentrant sur le développement durable et l’investissement dans les secteurs clés, tels que l’agriculture, l’éducation et la santé. Il examine également les politiques et les programmes qui peuvent aider les pays à réduire la pauvreté, et fournit des stratégies pour la mise en œuvre de ces programmes. Il met l’accent sur la nécessité de fournir des services de base aux personnes les plus pauvres, et examine également la manière dont les pays peuvent s’engager à lutter contre la pauvreté. Le livre propose également des solutions pour une gouvernance fiscale, financière et monétaire efficace et durable, afin de soutenir un développement durable et une croissance économique.

The Happiness Economy, de Richard Layard

The Happiness Economy est un livre de Richard Layard, publié en 2005. Il s’agit d’une analyse du rôle que l’économie et la politique jouent dans la création du bonheur. Richard Layard soutient que le bonheur est une question centrale pour la politique et qu’il devrait être un objectif central pour tous les gouvernements. Dans son livre, il examine comment les politiques et les pratiques économiques peuvent affecter le bien-être des individus et des sociétés. Il aborde des sujets tels que la réduction du chômage, le financement des services sociaux et l’équité fiscale. Il argumente que si les gouvernements ont pour objectif le bonheur, ils doivent être prêts à prendre des mesures qui peuvent paraître impopulaires mais qui sont, à long terme, bénéfiques pour les citoyens. L’Économie du Bonheur est un livre passionnant qui offre une perspective différente sur le rôle de l’économie et de la politique et leur impact sur le bien-être.

The Tyranny of Good Intentions: How Prosecutors and Bureaucrats Are Trampling the Constitution in the Name of Justice, de William Easterly

The Tyranny of Good Intentions: How Prosecutors and Bureaucrats Are Trampling the Constitution in the Name of Justice est un livre écrit par William Easterly, un économiste et un chercheur américain. Publié en 2006, ce livre examine comment les efforts des pays riches pour aider les pays pauvres se sont généralement soldés par un échec. Le livre décrit comment la volonté des pays riches de résoudre les problèmes des pays pauvres à travers des subventions coûteuses et des programmes d’aide a rarement donné les résultats escomptés. Il montre comment les solutions offertes par les pays riches se sont révélées peu efficaces et en grande partie inutiles, et comment les pays pauvres auraient été mieux servis par des solutions plus pragmatiques et moins coûteuses. Easterly appelle à une approche différente pour aider les pays en développement, basée sur la liberté et l’autonomie des bénéficiaires de l’aide afin qu’ils puissent trouver leurs propres solutions aux problèmes. Il suggère aussi que les donateurs devraient être plus réceptifs aux idées des pays pauvres et les encourager à prendre des initiatives pour améliorer leurs conditions de vie.

Capitalism and Freedom, de Milton Friedman[1]

Capitalisme et liberté est un livre de l’économiste et prix Nobel Milton Friedman, publié en 1962. L’ouvrage présente des arguments en faveur du libre-échange et du marché libre. Friedman soutient que le capitalisme est une force positive pour la liberté et la prospérité des individus, et défend le rôle de l’État limité dans l’économie. Il argumente que la liberté économique permet aux individus de s’engager dans des activités qui seront bénéfiques pour la société et reconnaît le rôle joué par les entreprises privées dans la création de richesses. Friedman propose également des réformes pour le système fiscal américain, en particulier la réduction des impôts des entreprises et des ménages. Il critique également le rôle de l’État dans l’éducation et la santé, et défend l’idée d’une privatisation plus large.

The Wealth of Nations, d’Adam Smith[3]

The Wealth of Nations (1776) est un livre écrit par Adam Smith, considéré comme le fondateur de l’économie moderne. Il se compose de cinq livres, qui développent une théorie sur la nature et la cause de la richesse des nations. Le premier livre de La Richesse des Nations traite de la production de richesses, en démontrant que la richesse d’un pays dépend de la division du travail et de l’accumulation de capital. Le deuxième livre traite de la circulation des richesses, et montre comment le commerce a pour effet d’accroître la richesse en permettant aux consommateurs d’accéder à des biens et services plus variés. Le troisième livre étudie l’origine des impôts, et comment ils influencent la production et la consommation. Le quatrième livre traite de la monnaie et de la balance des paiements, et le cinquième livre examine le commerce international et les avantages qu’il peut apporter aux nations. La Richesse des Nations est considérée comme le premier ouvrage en économie moderne et le fondement de la théorie économique. Les principes de Smith y sont encore appliqués aujourd’hui et ses insights sont considérés comme crucial pour la compréhension de l’économie mondiale.

The Globalization Paradox: Democracy and the Future of the World Economy, de Dani Rodrik

The Globalization Paradox: Democracy and the Future of the World Economy est un livre de Dani Rodrik publié en 2019. Il examine la nature des problèmes économiques mondiaux et les solutions proposées pour les résoudre. Il analyse en détail la mondialisation et sa dynamique, le rôle des pays développés et des institutions internationales, et les conséquences croissantes des politiques d’austérité. Il examine également l’impact des technologies de l’information et de la communication et de la mondialisation de la finance, et comment ces évolutions ont conduit à une augmentation des inégalités au sein des économies développées. Le livre propose des solutions pour répondre à ces enjeux, notamment des instruments de politique macroéconomique, des mécanismes de redistribution, et des réglementations plus strictes. Il souligne également l’importance de la lutte contre le dérèglement climatique et des mesures de soutien à l’innovation et à l’entrepreneuriat. Enfin, il défend l’idée que pour construire des économies plus inclusives et plus durables, il faut promouvoir des politiques économiques plus robustes et plus équitables.

The Globalization and its Discontents, de Joseph Stiglitz

The Globalization and its Discontents est un livre écrit par Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie et ancien conseiller économique de Bill Clinton. Publié pour la première fois en 2002, il est considéré comme un texte fondamental sur l’économie mondiale et les forces qui la sous-tendent. Le livre se penche sur les effets négatifs de la mondialisation, notamment sur les régimes de libre-échange et les institutions financières internationales. Stiglitz critique le modèle d’accords de libre-échange sous-jacents à la mondialisation, qui a entraîné une désindustrialisation et une dépendance économique croissantes dans les pays en développement et une stagnation des salaires dans les pays développés. Il souligne également les dangers des déréglementations des marchés financiers et des politiques monétaires imprudentes, qui ont conduit à des bulles spéculatives et à des crises financières récurrentes. Stiglitz propose une série de mesures pour aider les pays en développement à surmonter leurs difficultés économiques. Il recommande une réforme des accords commerciaux internationaux, plus d’investissements publics et des réformes des institutions financières internationales telles que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. Il appelle également à une plus grande responsabilité et à des pratiques plus transparentes et plus ouvertes de la part de ces institutions, ainsi qu’à une plus grande responsabilité et à des pratiques plus équitables de la part des entreprises multinationales. La Mondialisation et ses Discontents a été salué comme un texte fondamental pour les étudiants et les professionnels intéressés par l’économie internationale et par l’impact de la mondialisation sur le développement économique et social.

The Optimum Quantity of Money and Other Essays, de Milton Friedman

Publié en 1953, The Optimum Quantity of Money and Other Essays est un livre écrit par le célébrissime économiste et prix Nobel Milton Friedman. Dans ce livre, Friedman propose une nouvelle théorie de la monnaie et de la politique monétaire qui s’opposait à l’orthodoxie keynésienne. Friedman propose une nouvelle théorie selon laquelle une politique monétaire expansionniste (c’est-à-dire une augmentation de la masse monétaire) n’est pas nécessairement bénéfique pour l’économie, et peut même entraîner une hausse des prix. Il défend également l’idée que la politique monétaire ne devrait pas être utilisée pour atteindre des objectifs macro-économiques, mais plutôt pour stabiliser le taux d’inflation et maintenir une certaine stabilité monétaire. The Optimum Quantity of Money and Other Essays est considéré comme un texte fondateur de l’économie moderne et est considérée par beaucoup comme l’un des textes les plus influents de la seconde moitié du XXe siècle. Friedman est considéré comme l’un des principaux théoriciens de la politique monétaire et de la théorie de l’économie moderne. Son influence est encore sentie aujourd’hui dans le domaine de l’économie et de la politique monétaire.

The General Theory of Employment, Interest, and Money, de John Maynard Keynes[2]

The General Theory of Employment, Interest, and Money, par John Maynard Keynes, est un ouvrage majeur qui a profondément influencé la pensée économique moderne. Publié en 1936, ce livre a transformé la façon dont les économistes pensent à la fois à l’économie et à la politique économique. La théorie de Keynes s’est concentrée sur le rôle de l’investissement et de la demande globale dans le cycle économique et a refuté le paradigme dominant de la théorie classique. Keynes a mis en avant l’idée selon laquelle le marché ne se corrige pas toujours seul et que le gouvernement doit intervenir pour soutenir l’économie à travers des politiques telles que des dépenses publiques et des programmes de relance. La Théorie Générale a été le point de départ d’une nouvelle approche de l’économie et continue de fournir une base solide pour les politiques économiques modernes.

Termes et définitions
1. Milton Friedman ( Milton Friedman ) Milton Friedman était un économiste américain et lauréat du prix Nobel d’économie en 1976. Il était connu pour…
2. John Maynard Keynes ( John Maynard Keynes ) John Maynard Keynes était un économiste britannique qui est largement considéré comme l’un des plus grands économistes du…
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