A l’occasion d’une conférence en ligne sur les impacts potentiels de la guerre en Ukraine sur le mix énergétique mondial, Hortense Lacroix, co-responsable de la gestion collective chez Financière Arbevel, est revenue sur une problématique récurrente : quid de la faible rentabilité des producteurs d’éoliennes, les carnets de commandes étant pourtant pleins… La question du pricing power[1] est une nouvelle fois au centre du jeu.
Mme Lacroix reconnaît que le secteur est « extrêmement paradoxal », avec une technologie qui contre intuitivement est finalement « assez sophistiquée », notamment au regard des nouveaux matériaux utilisés, et des tailles de turbines qui n’étaient pas envisageables il y a seulement quelques années. Par ailleurs, il faut considérer le pool d’acteurs comme un « oligopole au niveau mondial », dans un marché de grande taille amené à croitre fortement, avec General Electric, le leader américain et quelques poids lourds européens comme le Danois Vestas, l’Espagnol Siemens Gamesa et l’Allemand Nordex. Les acteurs chinois n’intervenant qu’en Chine, Hortense Lacroix les tient à part dans son raisonnement.