Depuis sa création en 1999, la BCE n’avait jamais été confrontée, jusqu’en 2021, à une hausse forte de l’inflation et encore plus de l’inflation sous-jacente. Elle pouvait se contenter d’une politique monétaire modérément restrictive lorsqu’un léger risque d’inflation apparaissait et, de plus, ce risque d’inflation disparaissait rapidement, ne menaçant pas d’une hausse de l’inflation à moyen terme.
La hausse de l’inflation et de l’inflation sous-jacente depuis le milieu de 2021 est donc le premier test de la crédibilité de la BCE.
Et il faut réaliser que, tant en termes d’analyse et de capacité à prévoir l’inflation future que de réaction à l’inflation, la BCE n’a pas réussi ce test.