La hausse des prix de l’énergie et de l’alimentation peut-elle être durablement compensée par des transferts publics dans la zone euro?

 L’exemple du Royaume-Uni montre que, lorsque l’inflation due à la hausse des prix de l’énergie et de l’alimentation n’est que partiellement compensée (par les hausses des salaires, par des transferts publics), il y a un risque majeur de désordres sociaux, de revendications salariales. 

La zone euro pourra-t-elle éviter grèves et revendications salariales ? 

Quand on regarde, pour l’Allemagne, la France, l’Espagne, l’Italie, l’inflation, les salaires, le revenu disponible des ménages, on voit que la soutenabilité budgétaire, quel que soit le déficit public, reste assurée en Allemagne, en France, à la limite en Espagne, mais pas en Italie où le taux d’intérêt à long terme est supérieur à la croissance nominale. 

La question est la capacité des pays à maintenir suffisamment longtemps ces soutiens du pouvoir d’achat : cette capacité est certainement limitée en Italie, même si la BCE utilise son instrument de resserrement des spreads de crédit. 

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