Encore aujourd’hui, on entend souvent dire que l’économie mondiale est résistante, solide et capable de supporter, sans broncher, de fortes hausses des taux d’intérêt. Ce n’est pas vraiment ce que nous racontent les PMI[1] « Flash » de mars, publiés jeudi dernier. En effet, à la lecture de ces chiffres, on comprend que les grandes économies sont encore sur des niveaux d’activités élevés, tout en s’affaiblissant un peu plus chaque mois.
On comprend aussi que les semaines et mois à venir ne seront pas si beaux. La guerre russo-ukrainienne, les sanctions à l’encontre de la Russie et ses conséquences sur le reste du monde, la déprime des populations, sans oublier les vagues de la Covid-19, auront vite fait de faire dérailler la croissance.