En fait deux camps s’opposent et alternativement donnent le « la » au marché. Celui des Banques centrales, et leurs partisans, qui, coûte que coûte, sont déterminées à maîtriser une inflation plus forte et plus persistante qu’anticipée initialement. Et celui des investisseurs qui, au vu de la dégradation rapide des indicateurs d’activités un peu partout dans le monde anticipent une récession mondiale. Les premiers pour arriver à leurs fins, prônent une potion amère à base d’hausses des taux d’intérêt, baisses des salaires et d’augmentation du chômage. Les seconds espèrent, à l’inverse, des baisses de taux et des plans de relance gouvernementaux pour voir repartir l’activité et les marchés.
Ainsi, alors que le thème de la récession l’avait emporté, cette semaine, sur celui de l’inflation qui avait dominé la précédente, les sept prochains jours devraient être, à nouveau, guider par l’inflation. En effet, avec 372 000 embauches en juin et une hausse des salaires de +5,1 % a/a, il est difficile de prédire, aujourd’hui, une récession aux USA. Pour l’investisseurs c’est la machine à claques qui perd plus aujourd’hui, que ce qu’il avait gagné hier.