Les mauvaises nouvelles s’accumulent pour les marchés financiers.
On avait déjà le conflit russo-ukrainien qui s’enlise, l’explosion des cas de Covid-19 en Asie, surtout en Chine, freinant la croissance dans cette région, une livraison de PMI annonçant un affaiblissement de l’expansion de l’activité et, bien sûr, l’augmentation de l’inflation mondiale, pour miner le moral des investisseurs, mais voilà que les banquiers centraux ajoutent, cette semaine, un nouveau facteur négatif.
En effet, très inquiètes de l’évolution de l’inflation qui, renforcée par les conséquences de la guerre, augmente à grande vitesse, les Banques centrales veulent accélérer la normalisation de leur politique monétaire, c’est-à-dire d’une part une réduction de la taille de leur bilan et d’autre part, un relèvement rapide de leurs taux directeurs.
La saison des résultats, qui commence cette semaine, pourrait remonter le moral des investisseurs et marquer un tournant pour les marchés. Ainsi, si les entreprises annoncent des bénéfices réels supérieurs aux prévisions, cela pourrait redynamiser les marchés actions, à l’inverse, la tendance actuelle perdurerait. Quant au risque politique, généré par la politique présidentielle française, il semble s’éloigner…