L’équipe Gay-Lussac Épargne continue son expansion et nous fait part de son optimisme sur le partage de la valeur. Un point de vue rafraîchissant dans un contexte de réformes des retraites tendu, et qui redonne espoir sur la capacité de la France à faire évoluer son système de retraite.
Nous retrouvons les experts Épargne Salariale & Retraite de Gay-Lussac Gestion, notamment les deux dernières recrues de la société de gestion, qui renforcent les équipes pour faire face à la demande accrue des entreprises en solutions sur mesure d’épargne salariale.
Lotfi Lahiba, Responsable Épargne Salariale et Retraite nous présente Manon Vigner et Shanna Vuillier. Une discussion enthousiaste et sincère avec deux personnalités pétillantes de Gay-Lussac Gestion.
Bonjour Lotfi, nous nous étions parlé il y a quelques mois, lors du lancement de votre nouvelle solution d’épargne salariale sur mesure, destinée à toute entreprise quelle que soit sa taille, son secteur d’activité. L’actualité nous amène à vous revoir et retrouver votre expertise sur le sujet des retraites. Votre équipe s’est agrandie ?
Lotfi Lahiba – Nous avons en effet recruté deux nouvelles personnes pour nous accompagner dans le développement de nos projets sur-mesure d’épargne salariale et retraite.
Manon Vigner et Shanna Vuillier nous ont rejoint ces derniers mois, avec des expertises complémentaires. Manon a un profil juridique, essentiel à nos clients compte tenu des évolutions règlementaires rapides, et Shanna un profil financier, une formation en gestion de patrimoine, le second pan crucial de notre offre. Manon et Shanna accompagnent nos clients, PME, ETI ainsi que les partenaires distributeurs de nos solutions.
Dans un contexte où l’on parle de plus en plus de la nécessité de repenser le système de retraite unique par répartition, avez-vous remarqué que vos interlocuteurs sont davantage enclins à solliciter vos idées pour trouver des solutions ?
Shanna Vuillier – Il est incontestable que la loi Pacte a mis sur le devant de la scène les solutions d’épargne salariale, facilitant leurs accès, leur intérêt fiscal et la disponibilité des sommes versées. Ce regain d’intérêt offert par la loi PACTE est aujourd’hui décuplé par l’actualité réglementaire.
Manon Vigner : Plus récemment, la signature de l’Accord National Interprofessionnel (ANI) a dressé les prémisses d’une amélioration du partage de la valeur entre les entreprises et leurs salariés.
Pouvez-vous nous expliquer exactement ce que cet accord recouvre, car les médias ont davantage couvert les tensions liées au débat sur les retraites, que cette négociation apaisée entre partenaires sociaux ?
Manon Vigner : Absolument, cet accord est une avancée majeure et a fait l’objet de discussions posées et abouties entre les partenaires sociaux, aux bénéfices des salariés via une démocratisation encore accrue des solutions d’épargne salariale. L’accord met en avant plusieurs mesures phares, mais retenons surtout celle sur le partage de la valeur. Cet accord responsabilise davantage les entreprises, même de petite taille, qui verseraient des dividendes aux actionnaires, pour prévoir obligatoirement un système de partage de profit et de valeur également avec les salariés. C’est une étape de plus dans la démocratisation de l’épargne salariale autrefois réservée aux salariés des très grandes entreprises.
Shanna Vuillier : Cela signifie que d’ici peu, c’est-à-dire d’ici que cet accord soit entériné dans la future Loi Travail prévue pour cet été, toutes les entreprises, même celles de moins de 50 salariés devront prévoir ces mécanismes d’épargne pour leurs salariés, très avantageux fiscalement et d’un point de vue des charges sociales pour les entreprises.
En quoi votre approche diffère-t-elle des solutions standards d’épargne salariale offertes par les très grands acteurs du marché ?
Manon : Notre différence majeure est cette capacité à faire du véritable sur-mesure même pour les petites et moyennes entreprises. Les grands acteurs du marché comme vous dites, offrent deux types de solutions : du sur-mesure pour les très grandes entreprises ou des kits clés en main pour les autres entreprises. Lors de nos différentes rencontres avec des chefs d’entreprises ou des partenaires CGP, les « freins » à la mise en place de dispositifs d’épargne salariales sont récurrents : la crainte de la paperasse, de la montagne administrative que mettre une solution d’épargne salariale représenterait.
Shanna : C’est notamment ce qui m’a attiré chez Gay-Lussac Gestion, cette capacité à coconstruire avec l’entreprise cliente la solution la plus adaptée, complètement sur mesure aux besoins de l’entreprise et de ses collaborateurs. Notre quotidien avec Manon n’est jamais le même, c’est très stimulant. Nous réfléchissons sans cesse à trouver les solutions qui font le plus de sens pour nos clients.
Question bête, mais pourquoi les grands acteurs du marché ne le font pas ?
Manon : (Rires) C’est à nos confrères qu’il faudrait poser cette question ! Plus sérieusement, ce 100% sur-mesure, c’est notre marque de fabrique et ce, depuis plus de 28 ans ! Lotfi a plus de 16 années d’expérience en Épargne Salariale et les offres proposées par Gay-Lussac Gestion sont le reflet de notre vision. Nous plaçons l’humain au cœur de la relation avec nos clients et partenaires, au bénéfice d’une qualité de service et d’un accompagnement sur le long terme et au plus près de leurs besoins.
Shanna : L’équipe s’est également constituée pour accompagner nos clients et entreprises dans ce sens. Par exemple, cela peut vous paraitre anecdotique mais c’est pourtant la clé de notre succès auprès des petites et moyennes entreprises : toutes les formations, présentations aux salariés, sessions de Questions/Réponses, tout cela n’est pas facturé. Nous considérons que cet accompagnement fait partie de notre offre et ce, pas uniquement au moment de la mise en place des dispositifs. Cet accompagnement perdure tout au long de la vie des dispositifs, pour les faire évoluer au fil du développement de l’entreprise et de ses besoins.
Est-ce que l’épargne salariale se répand rapidement auprès des entreprises ?
Shanna : Tout d’abord ce qui est intéressant à souligner c’est la spécificité française du mécanisme. Une grande partie de nos voisins européens par exemple ont déjà des mécanismes de retraite par capitalisation. Avec l’épargne salariale, la France développe une solution alternative à la capitalisation pure, mais avec un mécanisme encadré et bienveillant, et une contribution répartie entre les entreprises et ses salariés. C’est cela aussi qui fait le succès du mécanisme en France.
Manon : Pour vous donner quelques chiffres, il faut avoir en tête qu’en France, près de 17 millions de personnes sont dans le cadre de la retraite générale ou complémentaire, et seulement 2,5 millions de personnes bénéficient de cette retraite dite de 3ème chapeau, qui remonte aux accords entre les très grandes entreprises et les partenaires sociaux (l’ancêtre du mécanisme actuel). Il y a donc un grand retard à rattraper.
Concrètement quel est l’avantage pour l’employeur et le salarié ?
Manon : Prenons un exemple simple, avec les systèmes d’abondement pouvant aller jusqu’à 300%, c’est-à-dire l’entreprise qui peut compléter ou excéder les contributions du salarié. Imaginons un salarié qui mettrait cette année 1 000€ sur son plan d’épargne salariale, l’employeur dans un mécanisme d’abondement à 300% pourrait contribuer à hauteur de 3 000€ sans forfait social ou contribution salariale*.
C’est une façon de récompenser ses salariés par le bais d’un mécanisme avantageux et complémentaire, bénéficiant d’un véritable avantage social.
Lotfi : Il est intéressant de préciser que cet accord national interprofessionnel s’est conclu dans un contexte hyper-inflationniste ; de difficultés de pouvoir d’achat pour les salariés et donc de conditions défavorables pour les rémunérations. Cela a favorisé les discussions entre partenaires sociaux et la mise en place de ces propositions de partage de la valeur, mécanisme de gratification avantageux pour les employeurs et les salariés.
Merci pour cette note d’optimisme ! Est-ce qu’avec cette équipe qui s’agrandit, vous avez d’autres projets ?
Shanna : Manon et moi avons rejoint le projet de Gay-Lussac Gestion justement pour ce côté optimiste, hyper constructif et assez communicatif. Nous avons vraiment le sentiment de travailler sur des éléments fondateurs de notre société. C’est agréable de pouvoir prendre part à ce projet qui fait sens.
Manon : Nous travaillons d’ailleurs sur une généralisation de cette expertise propre à Gay-Lussac Gestion pour offrir des solutions d’épargne retraite individuelles. C’est un cheminement assez naturel car nous combinons l’expertise technique liée à la mise en place de ces plans, mais également du fait des activités de gestion financière de Gay-Lussac-Gestion, nous avons la capacité d’offrir les solutions d’investissement adéquats. Cette expertise en gestion financière combinée à cette approche sur-mesure est un véritable élément différenciant dans le paysage de l’Épargne salariale français.
Note :
*Exonération du forfait social pour les entreprises de moins de 50 salariés.
Pour les entreprises de plus de 50 salariés, le forfait social s’élève à 20%, soit bien en deçà des cotisations patronales habituelles.