Les marchés actions oscillent entre le réveil de libido entrevu la semaine dernière grâce aux bonnes nouvelles en provenance de Chine et des Etats-Unis et des signaux moins encourageants. Ce matin, c’est un peu le même topo : le G20 de Bali ne tourne pas à la foire d’empoigne mais les statistiques venues de Tokyo et de Pékin sont anémiantes et les cas de covid remontent en Chine. Quelques mots là-dessus ce matin, après un bilan indiciel grossier et avant le cocorico du jour.
En jetant un coup d’œil à la couleur des différents indices mondiaux ce matin au réveil, je me dis qu’il y a du pain sur la planche pour expliquer le sapin de Noël des variations. Alors autant démarrer par ça, malgré une vivacité intellectuelle assez discutable, qu’un double café n’a pas réussi à améliorer.
Côté Europe, on est resté hier dans des bornes relativement étroites et haussières, qui ont poussé les indices assez haut pour dépasser leurs pics de septembre dernier. Pour le CAC40 français, la clôture juste au-dessus des 6600 points permet même de renouer avec des niveaux inédits depuis le mois d’avril. La seule ombre au tableau européenne est Zurich, où le SMI[1] a cédé 1,15% en clôture, tiré vers le bas par Roche, sa seconde plus grosse capitalisation, qui a coulé de 4% après un revers majeur en phase avancée pour son traitement contre la maladie d’Alzheimer, décidément une indication très compliquée pour la recherche médicale. Hormis cet accroc suisse, la tendance de fond est plutôt correcte avec des indices qui se laissent porter par les signaux positifs en provenance de la politique monétaire américaine et des décisions pro-économie en Chine. Des indices qui choisissent aussi, il faut le souligner, d’ignorer les nouvelles moins enthousiasmantes.